Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Wingil
29 juin 2011

CHAPITRE I

J'm'ennuyais aujourd'hui, alors j'ai recommencé l'histoire, de façon plus sérieuse cette fois, ça a plus rien à voir avec les anciens "premier chapitre" ... On verra si je vais tenir :)

Si y'a des fautes ou des avis, hésitez pas ...

 

PS : Lien vers la carte, ça peut servir ...

 

EDIT : Au lieu de lire sur le blog, ce qui peut être chiant et je comprend, vous pouvez le télécharger à cette adresse en PDF (via Canalblog) :

Wingil - Tous les chapitres

 ------------------

 

CHAPITRE I

 

Coincée au Nord par deux chaines de montagnes, la forêt s’étendait vers le Sud jusqu’à devenir de moins en moins épaisse et rejoignait les terres cultivées des humains. Ces derniers ne s’approchaient guère de la forêt, la chasse gardée des elfes, et se contentaient des bosquets aux alentours. A la suite d’une guerre qui avait mal débutée pour eux, les elfes avaient décidés de se retrancher dans leur forêt et plus personne ne les avait aperçu depuis deux ans. Les humains, qui étaient déjà présents sur les trois pays du continent, peuplaient maintenant la plupart des terres habitables et un semblant de calme était revenu. Néanmoins, la guerre n’était pas terminée et la peur de voir ressurgir les elfes persistait.

Bien avant que l’actuel Roi des hommes ne déclare la guerre, les humains, les elfes et les nains - mais aussi tous les autres humanoïdes relativement sociables - commerçaient et vivaient plus ou moins en harmonie. Le continent était séparé en trois contrées de taille comparable par de grandes chaines de hautes montagnes. De nombreuses guerres de territoire avaient eu lieu dans le passé, mais les hauteurs finissaient toujours par modeler la carte à leur image et séparaient le continent en trois. Les habitants, et même leurs dirigeants, avaient finis par s’y faire et considéraient ce partage comme naturel.

 

Le royaume au Nord-est, Talis, était réservé aux humains. Couvert de plaines et de quelques petites forêts de pins et autres conifères, il permettait à ses occupants de cultiver leurs terres. Étant donné que les humains étaient très nombreux et entassés dans des grandes villes, les campagnes étaient en grande partie recouvertes de champs et d’élevages pour satisfaire les besoins de la population. Le pays possédait aussi la plupart des grands lacs d’eau douce, remplis des poissons les plus recherchés, où de grandes cités s’étaient au fur et à mesure construites et occupaient maintenant la quasi-totalité des rivages. Bien que rivales en tant que ports de pêche, elles avaient finis par se mettre d’accord pour emprunter tour à tour les rares fleuves qui pouvaient les mener de leurs lacs jusqu’à l’Océan et ainsi leur permettre de commercer avec l’extérieur.

Mais sitôt sortis de ce contexte, leur entente prenait fin. Ces cités étaient très puissantes, mais elles faisaient partie du même royaume. Elles devaient donc allégeance aux Rois qui se sont succédés et qui, depuis deux cents ans déjà, avaient limités la pèche à quelques zones restreintes pour éviter que les lacs ne soient définitivement à cours de poissons. Et certaines cités avaient été bien évidemment lésées. La rivalité, plutôt amicale à l’origine, était devenue progressivement une mésentente coriace, voire une haine. Quelques cités des plus petites avaient même été rasées par des rivales plus importantes afin de récupérer leurs territoires de pêche. Et les Rois, bien qu’ayant été avertis des massacres qui s’étaient produits, avaient choisis de ne pas se prononcer. Depuis la construction de leur palais, ils s’étaient retranchés dans la capitale au Nord-est du pays, située sur une île, et s’occupaient des grandes villes aux environs, laissant l’Ouest et le Sud du pays gérer leurs problèmes.

 

La contrée des nains, Undumë, située à l’Ouest de celui des hommes, était relativement peu peuplée. En effet, ce petit peuple à la barbe bien fournie était fidèle à sa réputation de mineurs aguerris et il se concentrait uniquement autour de la chaine de montagne qui bordait le pays, délaissant le petit massif au centre. Les plaines, qui couvraient une bonne partie de la surface, étaient habitées par de nombreuses espèces dont certains humains qui avaient construit des cités sur le bord de l’Océan. Les nains en profitaient pour leur vendre une partie de leur production de métaux. Les montagnes étaient quasiment infranchissables pour les hommes, à l’exception d’un ou deux postes de passages aux taxes exorbitantes - et les souterrains des nains, bien que reliant les trois pays, ne laissaient passer personne d’autres qu’eux-mêmes. Ces humains avaient donc préférés transporter les marchandises grâce aux bateaux et ils avaient progressivement développés une importante flotte commerciale.

Les nains étaient organisés en une trentaine de gigantesques cités le long de la chaine montagneuse. Bien qu’elles étaient chacune situées à deux ou trois jours de marche d’une autre, elles pouvaient s’étendre sur de grandes distances à l’Ouest ou à l’Est. Chez les nains, les querelles de territoires étaient rares.

Undumë n'avait aucun pouvoir central et ne méritait pas vraiment son titre de pays car la surface était occupée par qui le voulait. Cependant, les nains étaient les plus pacifistes et surtout les plus loyaux envers leurs frères. Quand une cité était attaquée, des tambours puissants, relayés par quelques postes de garde le long du chemin, avertissaient les autres villes des alentours. Les renforts empruntaient des souterrains rapides, discrets et connus d’eux-seuls et arrivaient en moins de deux jours. L’efficacité et l’entraide des nains avaient permis depuis toujours de refouler les différents envahisseurs, mais aussi de les décourager - plus personne n’avait essayé de prendre leurs terres depuis plus de mille ans.

 

Au Sud, Cilya était le territoire des elfes. De la pointe Nord jusqu'au centre du pays une forêt épaisse, la Torëmorna, recouvrait le territoire. Elle était le domaine de deux races : les Haut-Elfes et les drows – ou elfes noirs.

Les Hauts-Elfes préféraient construire leurs habitations en bois et aux sommets des arbres, plutôt qu’en pierre et sur la terre ferme. De grandes silhouettes élégantes aux longues chevelures blondes, dont l’éclat n’égalait que celle de leur peau blanche, sortaient parfois de leur forêt pour commercer avec les autres peuples. Les elfes leur démontraient leur habilité à tailler le bois et à sculpter les épées - considérées comme des œuvres d’art, bien que redoutables et empruntes de magie. Elles étaient forgées parmi les métaux les plus précieux des nains, qui, à client exceptionnel, traitement exceptionnel, acceptaient qu’ils franchissent quelques uns de leurs souterrains pour aller choisir les métaux.

Les elfes noirs, quand à eux, préféraient rester entre eux et avaient peu de relations commerciales. Tout aussi élégants que leurs cousins, et bien que leurs cheveux étaient encore plus clairs, leur peau était d’un noir ténébreux et leurs yeux d’un rouge perçant,  révélateur de l’infra vision. Ils habitaient la partie la plus au Nord mais aussi la plus profonde de la forêt, bordant les montagnes, où seuls ceux qui avaient une vision adaptée pouvaient y accéder. Leurs demeures n’étaient pas dans les arbres, mais c’étaient plutôt des villes construites dans la paroi même des montagnes, une partie donnant sur la forêt, l’autre à l’intérieur d'une caverne. De ce fait, ils avaient aussi creusés quelques souterrains pour aller chercher des métaux desquels les nains ne préféraient pas s’approcher. Il ne s’agissait pas d’une mésentente entre les deux peuples, chacun préférait simplement laisser l’autre en paix et les territoires avaient été départagés depuis longtemps. Leur habileté à forger des armes tranchantes et à vivre aisément dans les souterrains inhospitaliers avaient un peu rapprochés les nains des drows, et c’était probablement la seule race qui pouvait s’enorgueillir d’avoir une relation courtoise avec les elfes noirs.

Une autre race d’elfes plus proches des humains, les Sindar, avait vu le jour et occupait les plaines avec quelques hommes. Ces derniers étaient le lien entre les humains et les Haut-Elfes, et ils s’efforçaient de rester neutres. Les coutumes et les valeurs des elfes habitant les bois et des humains peuplant les plaines étaient bien trop différentes pour qu’ils puissent nouer des relations stables : les Sindar les y aidaient.

 

Les humains, les elfes et les nains étaient les trois principales ethnies peuplant le continent, mais seuls les hommes considéraient leur territoire comme leur pays exclusif. Ils n’autorisaient l’accès aux autres peuplades que si elles respectaient les coutumes humaines et ne construisaient pas leurs propres cités. Les nains et les elfes étaient plutôt organisés en grandes villes s’entre-aidant et laissaient donc aux autres créatures le reste du territoire. Mais l’organisation des elfes et des nains étaient cependant différentes car les hauts-Elfes n’aidaient que les leurs, chaque ville d’elfes noirs désiraient rester à l’écart des autres cités – y compris celles de leur peuple - et les Sindar se rapprochaient plus des humains. Les nains, eux, restaient soudés quelques soient leurs différences.

Cependant, il y a déjà cinq ans, c’étaient les nains qui avaient commis une erreur. Erreur qui déclencha une guerre.

 

Fin du chapitre I

Cliquez pour la suite ...

Publicité
Publicité
Commentaires
Wingil
Publicité
Archives du blog
Choisir l'année : 2013 | 2012 | 2011 | 2010 | 2009 | 2008 | 2007 | 2006

Derniers commentaires
Publicité